L'arcane sans nom.

L'arcane sans nom.

Dépossédé, dépouillé de mes repères, de mes moyens d’action, de mes idéaux, de mes buts … Autour de la question, cela est réduit à néant. Il n’y a plus que la vie qui continue, réduite à l’essentiel. Rappel à l’humilité et à la fragilité humaine. Mais malgré les apparences, j’avance. Ce dépouillement est nécessaire : ce qui sombre doit (ou devait) disparaître de ma vie, cela n’a (ou n’avait) plus de sens. Et tout ce vide, cet espace intérieur vacant est nécessaire à l’émergence d’une autre manière d’être, de penser, de vivre la question. L’épreuve est violente, douloureuse, sans concession, mais j’en sortirai plus mûr, grandi, avec des valeurs et une humanité plus fortes et plus profondes.

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