Le Mat.

J'avance, emporté par les forces de la vie, mes blessures et mes désirs. Entre ciel et terre, portant pour seul bagage, la conscience de mon incomplétude, je peux me disperser et m'affoler, ou suivre un chemin qui m'emmène là où je ne sais pas que je devais aller. Suprème conscience ou total aveuglement, l'homme fait son chemin, il ne possède que sa vie nue, même si les apparences sont trompeuses ... Ici elles volent en éclat, au moins pour celui qui vit l'épreuve, et s'il n'a pas dominé ses démons, il éprouvera leur forces inéluctables.

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